Ok, le titre est pompeux mais ça n’est jamais pire que les titres pondus par les enseignes de fast food. Je vais, à mon petit niveau, vous donner quelques conseils pour améliorer votre score dans le burger game !
Simple et efficace
Pour moi, le burger est un plat simple, il vous faut des ingrédients simples. Du frais, du bon, de l’authentique. Exit le foie gras, les noix de Saint-Jacques ou les patty de gambas. C’est surfait et bien loin de l’idée original du hamburger : de la viande dans du pain. Un truc de street food, de pauvre, rapide, pas cher.
Cela pose déjà le cadre : optez pour des produits frais, même s’ils sont simples. Evitez l’industriel quand vous le pouvez. J’avoue que ça n’est pas toujours facile, notamment pour le pain et les sauces. Cependant, il est possible de trouver son bonheur facilement.
Les critères d’un bon burger
C’est la base et pourtant, voici quelques conseils pour le choix de la composition :
- Un Bun crousti-moelleux
- Du croquant et du frais pour vos légumes
- Des pickles (pour le côté acidulé – Cornichons aigre-doux par exemple)
- De la saveur pour la viande et le fromage
Le principal, c’est de réussir à avoir un équilibre entre les goûts et les textures. Personne n’a envie d’un burger trop sec ou trop humide, ni trop salé.
#1 – Le patty fédérateur
Pour rappel, le patty est le steak haché de votre hamburger.
La viande est un élément essentiel de ce sandwich. Oubliez les steaks surgelés, ceux en barquette “standard”. A la rigueur, vous pouvez opter pour des steaks façon bouchère, qui sont d’une bonne qualité. L’idéal, c’est de le préparer vous même, avec du hachis produit en boucherie.
Réaliser un patty n’est pas très compliqué. Il vous suffit d’acheter du bon hachis de boeuf (ou de cheval, pour ceux qui aiment) et de l’assaisonner à votre guise. Par exemple, j’opte régulièrement pour ce set :
- Sel
- Poivre 5 baies moulues
- Échalotes hachées
- Persil (idéalement frais, sinon déshydraté)
- Ketchup (Heinz seulement !)
Vous pouvez ajouter de la chapelure fine pour épaissir la texture, mettre de la sauce Smoky BBQ, du piment d’espelette, des oignons hachés, de l’ail, etc. Vraiment, c’est selon vos envies et humeurs.
Ensuite, former un joli patty (faire une boule compacte avec la viande puis aplatir), laissez votre steak au frigo et sortez-le à la dernière minute pour le cuire, à la poêle, au grill ou au BBQ. Maîtriser la cuisson des viandes rouges vous sera utile ici.
#2 – Un petit fromage de qualité
Ne transigez pas sur le fromage. Oubliez les toastinettes, même si c’est pratique parce que ça se conserve longtemps. En vérité, j’en utilise quand je suis en rade de bon fromage mais le résultat est vraiment médiocre. J’ai des goûts plutôt traditionnels et j’ai du mal avec les fromages forts en goût dans les plats (mais pas avec un bon vin).
Voici mes préférences :
- Du cheddar (du vrai, que l’on trouve au fromager, du Galloway par exemple)
- Du Monterey Jack
- Maasdam, Edam ou Gouda
- Emmental
Vous pouvez fourrer votre viande avec le fromage, ou le laisser fondre sur le steak en fin de cuisson (couvrez pour diffuser la chaleur, le fromage fondra plus vite).
#3 – Pain dans la tronche
Le pain est important aussi. Perso, j’utilise très régulièrement des buns industriels. Ce n’est pas ce qu’il se fait de mieux, c’est clair, mais c’est ce qui est le plus répandu. Je ne prends que des maxi. Bien sûr, si je trouve des vrais buns boulangers, je saute sur l’occasion. Il n’y a rien de mieux pour un burger de qualité. D’ailleurs, c’est mon prochain objectif : faire mes buns maison (ça fait des années que je le dis mais ma flemme me rattrape toujours).
Autre point à propos du pain : toastez-le. Pas trop grillé non plus mais suffisant pour qu’il puisse tenir la charge des ingrédients ! Imaginez-vous que le bun inférieur va devoir supporter un steak potentiellement saignant (avec son jus qui coule), le fromage qui fond, les tomates, la sauce. Bref, il doit tenir mais ne doit pas ressembler à une tartine grillée.
À proscrire : les petits pains à burger industriels et les buns brasserie à la con. Franchement, c’est inutile, petit, c’est du marketing à deux balles et on s’éloigne de l’esprit.
#Bonus – Et le bacon ? Et les sauces ?
J’adore le bacon, mais je n’en mets pas systématiquement dans mes burgers. Ce produit étant déjà fortement salé, il faut garder un certain équilibre. En clair, tout dépendra de la composition de votre patty.
De plus, méfiance ! En France, l’appellation bacon est foireuse. Le tranche de “bacon” ronde, que vous pouvez trouver en magasin, c’est une sorte de jambon fumé. Si vous voulez vous la jouer bacon à la cainri, optez pour de la poitrine fumée ! En fait,c’est du lard coupé finement, en lamelle.
Mon astuce qui déchire : soyez Epic Meal Time dans l’âme. Pour faire un “real crispy bacon”, placer une ou deux feuilles d’alu sur votre lèche-frites, déposez vos tranches de poitrine et enfournez entre 10 et 15 minutes à 170/180. Attention, il faut surveiller votre cuisson, on passe très vite au stade “brûlé” si vous n’êtes pas vigilant. Je vous conseille de tamponner votre crispy bacon avec de l’essuie-tout : c’est très gras (donc c’est la vie).
Pour les sauces, chacun fait ce qu’il faut mais évitez les sauces trop épicées, vous allez masquer le goût du reste des ingrédients de votre burger ou trop exotiques. Personnellement, je n’utilise que du ketchup classique Heinz et de la mayo américaine Heinz pour mon burger classique (le sucré/salé parfait pour un burger, à mon humble avis).
La saga continue
J’espère que tous ces conseils vous serviront pour “level up” votre burger classique. J’ai donné pas mal de mes petites astuces, mais j’en garde toujours sous le coude. Pour vous améliorer, il vous faudra tester différentes combinaisons avant de trouver celle qui sera la vôtre. Faîtes-vous plaisir ! 🙂
Quelques images appétissantes de mes créations :
https://www.instagram.com/p/BYoWfnRjc2R