Mary Boleyn
Petit secret : Mary Boleyn : “une grande putain, la plus infâme de toutes” d’après François Ier
Née vers 1499, elle devint probablement la maîtresse de François Ier. Un an après son retour en Angleterre, il fut possible qu’elle soit devenue la maîtresse de Henri VIII d’Angleterre parce qu’un de ses enfants ressemblait au roi. Elle n’eut aucune influence sur ces deux rois si ce n’est qu’elle ait peut-être renforcé leur misogynie. Elle mourut en 1453.
Françoise de Foix
Née en 1495, Françoise de Foix fut mariée à 10 ans à Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, qui était de 9 ans son aîné. Comme la plupart des favorites, Françoise était belle et cultivée. En 1518, elle devint la maîtresse de François Ier et comme tous les monarques, le mari gênant fut envoyé commander une compagnie au loin. Françoise fut la favorite de François Ier pendant 10 ans. Le roi ne lui a pas été fidèle toutes ces années mais il y avait une réelle passion entre eux. Elle acquit un véritable statut à la cour. Ils avaient une grande complicité. Lorsque François revient d’Espagne, en 1526, après avoir dû “abandonner” ses deux fils, en échange de sa propre libération, à son ennemi Charles Quint, roi d’Espagne, il fut surpris de ne pas revoir Françoise. Louise de Savoie, mère de François Ier avait renvoyé la maîtresses trop gênante parce qu’elle s’immisçait un peu trop dans les affaires du royaume. Louis de Savoie, décida donc de remplacer Françoise par Anne de Pisseleu, qui était une se ses suivantes. Après deux ans de lutte, Françoise dût céder sa place à la belle Anne de Pisseleu. Elle dût retourner auprès de son époux qui lui aurait infligé des mauvais traitements et en serait probablement morte en 1537.
François Ier : “femme varie, et bien fol qui s’y fie”
Anne de Pisseleu
Anne de Pisseleu : la plus savante des belles et la plus belle des savantes
Née en 1508, elle était la fille Guillaume de Pisseleu, gentilhomme de la noblesse picarde mais peu fortuné et de Anne Sanguin. Fille d’honneur de la mère de François Ier, Louise de Savoie. Elle rencontra François Ier en 1526, deux ans plus tard elle devint sa maîtresse et le resta pendant les 20 dernières années du règne du roi. Elle fut nommée gouvernante des princesses du roi. En 1531, pour asseoir sa position à la cour, elle fut mariée avec Jean de Brosse en 1534 et reçut le comté d’Etampes. Elle fut une femme cultivée, qui aimait parler politique et qui eut une grande influence sur le roi car elle le poussa à disgracier le connétable Anne de Montmenrency, (filleul de la reine Anne de Bretagne, gouverneur du Languedoc, Nantes et St-Malo) et l’artiste Benvenueto Cellini (sculpteur, fondeur, dessinateur…). Elle tomba en disgrâce peu de temps après ces épisodes car le roi souffrait du tempérament cruel de sa maîtresse. A la fin de la vie de François 1er, elle prit part aux luttes de clans contre le futur Henri II, fils de François Ier. A la mort du roi, elle se retira dans son château d’Heilly en Bretagne. Elle mourut en 1580.
Diane de Poitiers
Diane de Poitiers : “Sa dame de coeur”
Née vers 1499, elle était la fille de Jean de Poitiers et de Jeanne de Batarnay, issus des deux plus grandes et vieilles villes du Dauphiné. Grâce à son mariage avec Henri de Brézé, grand sénéchal de France, elle devint sénéchale. Ils ont deux filles. A la mort de celui-ci, Diane devint dame d’honneur de Claude de France, femme de François Ier. Elle fut nommée gouvernante de leurs trois fils. François, Henri et Charles. Lorsque Henri a 18 ans et Diane 38, ils deviennent amants. Elle fut l’une des plus belle femme du royaume, qui prenait grand soin d’elle. Chaque jour, elle buvait des décoctions d’or afin de préserver sa jeunesse et sa beauté, c’était une grande sportive qui aimait la chasse. Diane était dotée d’un caractère arriviste, cupide et autoritaire. Dés qu’Anne de Pisseleu fut chassée de la cour, à la mort du roi, elle s’imposa. Diane s’identifiait à la déesse mythologique Diane la chasseresse pour sa beauté et sa puissance. Elle eut beaucoup d’influence sur Henri II pendant ces 20 années qu’ils passèrent ensemble, notamment sur le choix de la future reine Catherine de Médicis. Elle le poussa à “visiter” sa femme régulièrement afin de donner un héritier à la couronne. Elle s’habillait en noir et blanc depuis la mort de son mari et Henri pris les mêmes couleurs. Diane n’hésitait pas à pousser le roi à agir en fonction de ses intérêts à elle, certains l’accusaient de provoquer des guerres de religion afin de lutter contre les hérétiques protestants et de récupérer leurs biens. Elle intervenait dans les affaires du royaume et avait un rôle de conseillère auprès du roi, elle correspondait avec le pape. Henri II et Diane furent très complices, ils écrivaient des lettres ensembles, s’écrivaient des poèmes… Henri eut quelques maîtresses de passage, dont une qui se nommait Felipa Duci, et eut au moins deux enfants illégitimes dont une fille qu’il prénomma Diane de France en l’honneur de sa favorite, ils n’eurent pas d’enfants ensemble. Diane réussit à placer ses protégés comme son gendre, Robert de La Marck, élevé au rang de Maréchal de France. Diane contribua à l’architecture, surtout pour les œuvres de Philibert Delorme qui construit ente autres le château d’Anet et protégea aussi différents hommes de lettre comme Ronsart. Lorsque Henri II meurt en 1559, elle se retira dans son château à Anet où elle mourut d’empoisonnement à l’or en 1566.
Petits secrets : son grand-père avait épousé en premières noces, la fille naturelle de Louis XI et sa fille épousera le frère du duc de Guise et de Marie de Guise, reine d’Ecosse.
Agnès Sorel était la grand-mère de Louis de Brézé, son époux.
Diane était aussi la cousine de Catherine de Médicis, reine de France ( épouse de Henri II).
Marie Touchet
Marie Touchet, unique maîtresse de Charles IX
Née en 1549, elle était la fille d’un apothicaire donc de basse naissance. De plus elle était protestante. Elle rencontra Charles IX en 1566 et ils eurent un fils ensemble. C’était une femme cultivée, dévouée et rassurante mais n’eut pas d’influence sur le roi. Sa mère, Catherine de Médicis occupait largement cette place. Après la mort du roi, elle se maria avec François de Balzac en 1578. Ils auront 2 filles.
Petit secret : ses deux filles, Marie-Charlotte de Balzac d’Entragues et Henriette d’Entragues devinrent des maîtresses d’Henri IV. Henriette fut même une favorite.