Les pires comportements constatés en soirée (Partie 1)

J’aime beaucoup sortir, aller boire des verres avec mes potes et refaire le monde pour rien. Quand on est dans une grosse soirée ou au bar, il n’est pas rare de tomber sur des phénomènes assez étranges et marrants.

J’ai vu tellement d’événements chelous . Bien entendu, je passe tout ce qui me concerne, ceci reste dans la sphère privée. En tout cas, “J’ai vu des choses” comme dirait mon frangin. Du plus relou au plus débile, rideau !

À une époque, j’avais pour habitude de traîner au Zeppelin, un bar d’étudiants en médecine sur Lille. La déco du bar n’a jamais été au top, sauf si aimez les néons bleus mais après tout, tant pis. Par contre, le staff a toujours été cool et la fréquentation a toujours été changeante. Tant mieux, il faut le dire, car la majorité des jeunes présents étaient là pour :

  • La terrasse en été
  • Le binge-drinking (après minuit moins dix)
  • Se rouler des pelles (après minuit)

Parfois, moi aussi. J’ai donc vu beaucoup de trucs dans ce bar, je l’ai fréquenté pendant presque deux ans, et cela de manière quasi-quotidienne. Sans blague, true story.

La belle blonde.

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Les pouffes désargentées

Le truc le plus “gentil” mais insupportable, c’était un lot de gonzesses squattant une partie de la terrasse pendant plus de 3h, en ayant commandé… un soft pour deux en moyenne. En fin d’après-midi. Et plus rien après. Comment vous dire ? Je comprends que c’est la dèche, les filles, mais personnellement, j’ai trouvé ça horrible pour les autres consommateurs. Ce genre de comportement sans gêne me file de l’urticaire, c’est du pur égoïsme. Personne n’a rien dit mais au bout d’un moment, un serveur leurs a fait la remarque, elles n’ont pas commandé et elles sont parties, mécontentes. Hum.

DA FUQ ?

Vous pouvez trouver ça dur de ma part mais honnêtement, le prix de la consommation comprend le service. Appliquez-le à d’autres endroits, on vous enverra chier si vous ne mettez pas la main à la poche.

Les jeunes hommes assoiffés

Mais ce genre de pseudo-désagrément n’était pas récurrent, et heureusement. Les pires comportements provenaient souvent des jeunes mecs. La testostérone montait à leur nez et souvent, je pouvais constater l’esprit d’équipe et de compétition : certains objectifs débiles étaient atteints. Cela allait du simple au triple. Par exemple, l’un des meilleurs cas, c’était un Anglais. Le genre d’étudiant gentil et habitué des pubs chez lui mais pas trop chez nous. Il faut dire, nous n’étions pas super fréquentable avec Major et nous n’étions pas toujours de bon conseil. Donc, le Young English nous demande ce qu’il faut prendre comme bière, laquelle est bien. Nous lui conseillons, hommes avisés, de prendre une pinte de Rince-Cochon. Sauf que le pauvre avait l’habitude de boire de la pisse chez lui. Des litres de pisse ne pourront jamais rivaliser à la force d’une pinte de Rince. Deux verres plus tard, le mec étaient en train de draguer lourdement des meufs et de dire n’importe quoi dans la langue de Shakespeare. Bon, pour le coup, c’était un peu de notre faute. Fallait se rencarder sur ce que tu bois, mec.

En moins mignon quand même.

Binge-drinking de 17h30

Un autre jour soir, encore avec Major, nous arrivons à 18h30. Un groupe de jeunes est fortement énervé, fout déjà un peu de bordel : ils sont passablement alcoolisés. Rien de grave jusque là, c’est plutôt normal, même si cela fait tôt pour être cuité. Cependant, les serveurs nous avaient dit qu’ils étaient arrivés à l’ouverture du bar (vers 16h30 ou 17h si mon cerveau a bien imprimé mais pas certain). Bref, ils avaient de l’avance en terme d’alcoolisation.

A 19h, des mecs du groupe ont commencé à faire n’importe quoi, à coup de shots de Chartreuse ou d’autre alcool fort. C’était la grosse teuf apparemment, on était tranquille en train de siffler nos pintes en matant ce spectacle gratuit, quelle aubaine.

Drunk guy is drunk.

A 21, carnage et fin du voyage. L’un des mecs a été, de justesse, vomir dans les chiottes. Il a littéralement retapissé ces derniers avec sa gerbe. Les joints des carrelages étaient plein de grumeaux. Un de ces potes a nettoyé pour lui (perso, je suis un très bon pote, mais je ne nettoie jamais la gerbe de personne). Je n’ai pas pu m’empêcher de leurs dire que c’était une bande de couillons imberbes, que ce n’était pas chez eux et que s’ils ne savaient pas boire sans vomir proprement une fois cuits : qu’ils aillent s’entraîner chez eux, ils n’avaient rien à foutre dans un bar, blablablah, Busta le vieux con. Cependant, cela a fonctionné, les gamins se sont excusés à base de « Désolé monsieur ». J’espère qu’ils respecteront les chiottes de bar à l’avenir. Parce que les chiottes en crépi gerbé, ce n’est pas très drôle.

À suivre.

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Busta Ja
Busta Ja
J'aime beaucoup l'absurde, les chips, le rap et les cloportes. Je suis titulaire d'un doctorat en bière. Areligieux, je milite pour la liberté de parole et la recrudescence du trash. J'observe le monde du haut de rien du tout. Memento Mori.