Attends moi, Omar, ch’arriffe !
En ces temps d’obscur obscurantisme, où l’heure est plus au catastrophisme, à l’enfermement sur soi, il faut savoir prendre du recul (attention au poteau derrière!), et se plonger un peu dans l’humour.
L’humour permet de s’évader. Pas de prison bien sûr, bien qu’il soit une clé. Une clé vers un bonheur simple. Que ce soit une devinette ou un enchaînement de punchlines (à consommer avec modération), ces quelques mots tendent à une aspiration simple : permettre à tout un chacun de poser un sourire sur ses lèvres, à rigoler timidement ou à gorge déployée. Mais surtout à oublier tous les tracas du quotidien, tout ce qui nous empêche de vivre convenablement.
Comme Obélix dans la marmite de potion magique (référence de bâtard ! Wilfried Tuche style), nous tombons dans l’humour en étant petit. Souvent à l’insu de notre plein gré, notre entourage nous apprend à rigoler de tout et de rien. Puis on développe, au fur et à mesure de nos rencontres, de nos envies, différents types d’humour : gore (Verbinsky), léger, à caractère sexuel, sur la vie de tous les jours, blagues Carambar ou de Toto, calembours et jeux de mots (laids pour la plupart)… Lao Tseu a dit: “il faut trouver sa voie”. Moi je l’ai trouvée. Un exemple :
“Les blagues à tiroir, c’est plutôt commode, ça se range facilement dans l’armoire. Prends-toi ça dans le buffet, Marie-George ! Allez, hue, Robert ! En avant (Guingamp) pour une Valls à mille temps, comme nous chantait Cabrel. Mais cette chanson va mieux à Francis, qu’à Brel. “
Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, tant la diversité peut s’appliquer à l’humour. Même si on ne peut pas rire avec n’importe qui, on peut rire de tout, et c’est bien là l’essentiel (comme dans Lactel). L’humour c’est comme la varicelle : c’est contagieux. Mais à l’heure actuelle, il n’existe aucun remède, et c’est tant mieux !
