Non, ceci n’est pas un article de merde (enfin, j’espère), malgré son titre tout à fait putaclic assumé.
Il y a 6 mois, je pesais 95 kilos pour 1m83. J’étais assez dangereusement proche de l’obésité modérée, ce qui était assez stressant. Malgré les avertissements préalables de ma nana, de mes parents, de certains de mes potes et de ma propre conscience, je n’ai pas changé mes habitudes de bouffeur de junk food pendant des années.
J’étais en train de grossir et je m’en foutais, j’aimais trop le gras pour m’imposer des limites. Rien à foutre de l’IMC et de tout le bordel. Jusqu’à atteindre ce poids de 95 kilos.
Le déclic pour changer : lors de ma dernière prise de sang suite à un ennui de santé, j’ai totalement flippé (oui, je suis hypocondriaque). Les résultats étaient catastrophiques, j’ai eu un coup de pression horrible et une prise de conscience immédiate : il fallait arrêter les conneries. J’en ai parlé à pas mal de monde, pas grand monde m’a vraiment pris au sérieux, je pense.
J’ai donc décidé de larguer quelques kilos, avec un plan tout simple : limiter mon nombre de calories à 1500 par jour, ce qui allait me permettre de perdre du poids. Aucun régime à la con imposé : j’ai lu et vu trop de trucs de merde avec les régimes ducon et consorts. Si l’on veut maigrir, le seul moyen d’y arriver, c’est d’avoir la volonté. Cela fonctionne aussi pour la clope.
J’ai seulement décidé de manger des produits plus sains : des fruits et des légumes, de la viande blanche, peu de porc, pas de pain, de limiter les sauces, de ne pas grignoter entre les repas (ce qui est très facile pour moi, sans blaguer), de ne pas prendre de sucre dans mes cafés (ça, moins par contre), de boire moins de soda, et surtout de prohiber la junk food quotidienne mais de garder au moins un repas gras (burger, pizza ou autre burrito) par semaine. Honnêtement, sans ça, psychologiquement, la transition aurait été impossible. Lors de mes soirées, je notais également le nombre de calories de mes consommations. Et je peux vous dire que la bière, c’est calorique.
Je n’ai pas changé en terme de sport (toujours rien) mais j’ai continué à marcher dès que je le pouvais. En gros, s’il fallait faire un trajet entre deux ou trois stations de métro, j’évitais de monter dans une rame et je privilégiais la marche. Ce qui est encore le cas maintenant.
Avec tout ça, en l’espace de 2 mois, j’avais déjà perdu 6 kilos, ce qui était déjà un bel effort. Et j’ai réussi à perdre 10 kilos en près de 6 mois, ce qui est plutôt cool.
A 30 ans, manger plus sainement le plus possible, c’est important. J’ai eu du mal à comprendre et j’ai encore quelques kilos à perdre pour être encore mieux mais je me prends moins la tête avec cela. J’ai désormais les réflexes et je n’ai plus besoin de manger des frites 5 à 6 fois par semaine. Je me dis que j’ai vécu le rêve de tous les gosses (fast food tout le temps) et j’ai compris que c’était juste du marketing merdique que les industries ont réussi à imposer via des marchés faciles, avec pour arguments : pas cher et rapide (au détriment de la qualité et de la santé commune).
Alors, si vous n’avez pas encore atteint la trentaine : méfiez-vous, un jour, vous allez devoir arrêter de prendre 2 gros burgers au McDo.
Je ne veux pas faire la morale, ni donner des conseils, le blabla de ce genre n’a aucun intérêt. Les régimes miracles n’existent pas, chacun peut arriver à ses objectifs, à condition qu’ils soient clairs et de les respecter. Faire attention, c’est possible. Il suffit d’avoir un peu de volonté.